Fiscalité des Entreprises en Irlande : Guide complet

L’essentiel à retenir : L’Irlande propose un taux d’IS à 12,5 % pour les revenus commerciaux, un crédit d’impôt R&D jusqu’à 37,5 %, et un taux réduit à 6,25 % pour les profits liés à la propriété intellectuelle. Une startup tech investissant 100 000 € en R&D économise 37 500 €. Idéal pour PME et innovants, avec un environnement pro-business et des conventions fiscales internationales.

Fatigué par la lourdeur fiscale en France ? Quels sont les avantages fiscaux de l’Irlande ? La fiscalité entreprises Irlande offre des leviers méconnus pour réduire votre charge. Découvrez comment des entrepreneurs comme Marie, fondatrice d’une startup tech, profitent d’un taux d’IS à 12,5 %, de crédits R&D jusqu’à 37,5 % ou même d’une exonération fiscale totale dès le lancement. L’Irlande séduit aussi par des conventions fiscales internationales et un cadre en harmonie avec l’UE. Ce n’est pas juste un taux bas, mais un écosystème boosté pour votre croissance. Prêt à transformer votre stratégie fiscale ?

  1. L’Irlande : Le Nouvel Eldorado Fiscal Pour Votre Entreprise
  2. L’impôt sur les sociétés : le pilier de l’attractivité irlandaise
  3. Au-delà de l’is : les incitations qui font la différence
  4. S’implanter en Irlande en tant qu’entreprise étrangère : ce qu’il faut savoir
  5. Pourquoi cette fiscalité est-elle si avantageuse et stable ?

De quoi ai-je besoin pour créer une société en Irlande ?

L’Irlande : Le Nouvel Eldorado Fiscal Pour Votre Entreprise

Envie d’optimiser la fiscalité de votre entreprise dans un environnement pro-business ? En 2024, l’Irlande propose un taux d’imposition des sociétés de 12,5 %, l’un des plus bas d’Europe, et des avantages pour l’innovation. Un atout clé pour les PME et startups.

En 2023, un taux de 15 % s’applique aux multinationales de plus de 750 M€ de CA, mais les petites structures conservent le taux historique de 12,5 %, idéal pour les projets innovants.

Découvrez dans ce guide : les incitations fiscales clés :

  • Le Knowledge Development Box (KDB) : taux réduit à 6,25 % pour les revenus de brevets (en place jusqu’en 2022, discussions en cours) .
  • Les crédits d’impôt R&D allant jusqu’à 37,5 % (25 % de crédit + 12,5 % de déduction fiscale) ️.
  • Le Special Assignee Relief Program (SARP) : exonération de 30 % sur les revenus >75 000 € pour talents internationaux .

Des géants comme Apple ou Google l’ont déjà adoptée. L’Irlande offre un cadre stable, une main-d’œuvre qualifiée et des soutiens pour devenir incontournable en Europe. Prêt à saisir cette opportunité ?

L’impôt sur les sociétés : le pilier de l’attractivité irlandaise

Le fameux taux à 12,5 % : pour qui et pour quoi ?

Depuis 2003, l’Irlande a fixé son taux d’impôt sur les sociétés (IS) à 12,5 % , devenant un pôle d’attraction pour les entreprises innovantes. Ce taux concerne les revenus actifs (« trading income »), comme les bénéfices d’un logiciel développé localement ou d’un service de consulting en ligne.

Exemple concret : Une PME technologique réalisant 200 000 € de bénéfices paiera 25 000 € d’impôts en Irlande, contre 40 000 € en France (taux à 28 %). Cette compétitivité attire des géants du numérique et des startups en phase de croissance .

Pour en savoir plus sur les conditions d’application, consultez ce guide détaillé de l’impôt sur les sociétés en Irlande. L’Irlande a historiquement misé sur ce taux pour stimuler l’innovation et l’emploi, comme expliqué dans les rapports du Sénat français.

Infographie : Fiscalité des entreprises en Irlande

La nouvelle règle des 15 % : Êtes-vous concerné ?

En 2023, l’Irlande a intégré le taux d’IS à 15 % , issu des accords de l’OCDE (Pilier 2). Ce changement vise les multinationales dépassant 750 millions € de chiffre d’affaires , soit moins de 1 % des entreprises irlandaises.

Rassurez-vous : les startups, PME et TPE restent éligibles au taux historique de 12,5 %. Ce compromis permet à l’Irlande de préserver son attractivité tout en répondant aux pressions internationales pour une fiscalité plus juste.

Pour plus de détails, lisez cette information : 15% d’impôt sur les sociétés en Irlande ? En fait, très peu de changements…

Et les revenus passifs ? Le taux à 25 %

Attention : les revenus passifs (non-trading income), comme les loyers perçus via une plateforme d’immobilier ou les redevances liées à des brevets non exploités, sont imposés à 25 %. Ce taux dissuade le détournement de profits vers des structures artificielles.

Exemple : Une entreprise irlandaise détenant des obligations étrangères verra les intérêts générés taxés à 25 %, contre 12,5 % pour ses ventes de services. Cette distinction reflète la stratégie fiscale équilibrée de l’Irlande, qui encourage l’économie réelle tout en luttant contre les abus .

Au-delà de l’is : les incitations qui font la différence

Le crédit d’impôt R&D : un levier de croissance ultra-puissant

Le dispositif irlandais offre un double avantage sur les dépenses de recherche et développement (R&D) : 25 % de crédit d’impôt + 12,5 % de déduction fiscale.

Exemple concret : une startup tech investit 100 000 € en R&D. Elle obtient 25 000 € de crédit + 12 500 € d’économie fiscale. Son investissement réel ne coûte plus que 62 500 €.

Les secteurs high-tech, biotech et logiciels tirent particulièrement profit de cette mesure. Le crédit R&D est remboursable si l’IS est inférieur au montant dû, étalé sur 3 ans maximum.

Les dépenses éligibles incluent les salaires R&D, les équipements scientifiques ou les externalisations vers des universités irlandaises (jusqu’à 5 % des coûts). Un fabricant de dispositifs médicaux peut ainsi optimiser ses coûts d’innovation.

La Knowledge Development Box : un régime exclusif pour la propriété intellectuelle

Les entreprises détenant des actifs comme des brevets ou logiciels protégés bénéficient d’un taux réduit de 6,25 % sur les profits.

Exemple : une société de logiciels commercialise un programme développé en interne. Ses bénéfices liés à cet actif sont imposés à 6,25 % au lieu de 12,5 %.

Ce régime s’applique aux périodes comptables jusqu’au 30 septembre 2023. À partir de 2024, le taux passe à 10 % avec une déduction de 20 % sur les profits éligibles. Les actifs doivent être certifiés par l’Office irlandais de la propriété intellectuelle.

Les avantages supplémentaires pour les nouvelles entités

  • Exonération totale d’IS pendant 3 ans : les startups paient 0 % d’impôt si leur IS annuel est ≤ 40 000 €. Les activités immobilières ou extractives sont exclues. ⚖️
  • Avantages pour les holdings : exonération des plus-values sur cession de participations détenues à 5 % minimum pendant 1 an. En savoir plus
  • Retenue à la source nulle : pas de prélèvement sur les dividendes versés aux entreprises de l’UE ou pays avec convention fiscale.

L’Irlande combine ces avantages avec une main-d’œuvre qualifiée, un accès direct au marché européen et un taux d’IS de 15 % pour les entreprises générant plus de 750 000 € de chiffre d’affaires annuel.

S’implanter en Irlande en tant qu’entreprise étrangère : ce qu’il faut savoir

L’exigence du directeur résident dans l’EEE

Pour créer une société en Irlande, une règle clé à connaître : un directeur doit résider dans l’Espace économique européen (EEE) (UE + Islande, Norvège, Liechtenstein). Cela garantit une supervision locale des activités. Si cette condition n’est pas remplie, une solution existe : le Non-Resident Director Bond, une assurance de garantie de 25 394,76 €.

Ce dispositif s’accompagne d’un coût annuel modeste (moins de 2 000 € pour deux ans) et sécurise les obligations légales. ❗️ En cas de non-respect, des amendes jusqu’à 5 000 € par dirigeant sont possibles. Une alternative consiste à nommer un directeur professionnel résidant en EEE, une option courante pour les startups internationales.

Les conventions de double imposition : évitez de payer deux fois !

L’Irlande a signé plus de 70 accords bilatéraux pour éviter les doubles impositions. Ces conventions, comme celle avec la France, définissent clairement la taxation des dividendes (15 % max en France), intérêts et redevances.

Exemple concret : un entrepreneur français résident en Irlande évite la double imposition grâce à cette convention. Un dirigeant canadien d’une tech irlandaise bénéficie du même cadre avec son pays d’origine, grâce à l’un des 70+ accords en vigueur.

Dividendes, TVA et autres aspects pratiques

La TVA irlandaise suit des taux harmonisés en Europe, avec un taux standard de 23 % pour la majorité des biens et services. Détails :

  • 13,5 % pour le chauffage/éclairage (taux intermédiaire)
  • 9 % pour les journaux et salles de sport (taux réduit)
  • 4,8 % pour les produits alimentaires (taux super-réduit)

Les règles intracommunautaires simplifient les échanges avec les 27 pays de l’UE. Par exemple, une entreprise irlandaise facturant une entreprise allemande utilise le régime d’échange intracommunautaire (exonération de TVA avec déclaration).

L’écosystème irlandais est pensé pour l’international. Les conventions fiscales et les règles sur les dividendes facilitent la circulation des capitaux et la croissance des entreprises au-delà des frontières.

Critère fiscalIrlandeFrance
Taux d’IS standard12,5% (pour les PME)25% (taux normal)
Taux réduit pour la PI6,25% (Knowledge Development Box)10% (sur les revenus de brevets)
Crédit d’Impôt Recherche25% (crédit + déduction)30% (CIR, plafonné à 100 M€)
Imposition des dividendes (UE)0% (généralement)Exonération avec quote-part de 1%
Environnement administratifSimple, anglophone, pro-businessComplexe, formaliste

L’Irlande propose un système fiscal attractif pour les entreprises. Depuis 2003, elle maintient un taux d’IS de 12,5% pour les PME, contre 25% en France. Les grandes entreprises avec plus de 750 M€ de CA paient 15% depuis 2023, mais ce seuil concerne peu de sociétés.

Le régime KDB offre 6,25% sur les revenus de propriété intellectuelle, grâce à une déduction de 50% des bénéfices. Ce dispositif, prolongé jusqu’en 2027, favorise les secteurs tech et pharmaceutiques, alors que le dispositif français est plus restrictif.

Pour les dividendes vers une société mère européenne, l’Irlande applique 0% de retenue à la source, contre 1% en France. Son environnement anglophone et pro-business facilite la gestion internationale. Ce comparatif est essentiel pour choisir entre une Limited irlandaise et une SARL française.

Pourquoi cette fiscalité est-elle si avantageuse et stable ?

Un choix politique et économique stratégique

L’Irlande ne doit pas sa fiscalité attractive au hasard. Depuis les années 1980, le pays a adopté une stratégie claire pour attirer les Investissements Directs Étrangers (IDE). Grâce à l’IDA Ireland, l’agence de développement industriel, le pays a séduit 1 800 entreprises mondiales, dont Google, Apple ou Pfizer, en proposant un taux d’impôt sur les sociétés fixé à 12,5 % pour les revenus commerciaux.

Cette stratégie porte ses fruits : en 2023, l’État a enregistré un excédent budgétaire de 8,6 milliards d’euros, alimenté en grande partie par les impôts des géants technologiques et pharmaceutiques. Comme l’analyse Bpifrance, ce surplus illustre la solidité d’un modèle qui allie stabilité fiscale et attractivité internationale.

Un environnement pro-business reconnu mondialement

L’Irlande ne se contente pas d’un taux d’imposition bas. Le pays offre aussi des avantages concurrentiels :

  • Une main-d’œuvre jeune et anglophone, idéal pour les entreprises internationales.
  • Une membre de l’UE et de la zone euro, garantissant l’accès au marché européen sans barrières douanières.
  • Une stabilité politique depuis des décennies, rassurant les investisseurs.

« L’Irlande a su créer un écosystème complet où la fiscalité attractive n’est que la partie visible d’un environnement globalement favorable à la réussite des entrepreneurs. »

Des secteurs comme les semi-conducteurs, la santé ou la durabilité profitent d’incitations supplémentaires, comme le crédit d’impôt de 25 % sur les dépenses en R&D. Un cocktail gagnant pour innover tout en réduisant sa charge fiscale.

Prêt à profiter des avantages fiscaux irlandais ? ✅

Les atouts d’un taux d’IS à 12,5 % pour la majorité des entreprises, des incitations fiscales allant jusqu’à 42,5 % sur les dépenses R&D et un cadre juridique clair pour les entrepreneurs internationaux font de l’Irlande une destination stratégique.

Depuis 2023, les grandes entreprises (CA > 750 M€) paient 15 %, mais 98 % des sociétés conservent le taux réduit. L’adhésion aux normes de l’OCDE, les réformes BEPS et la mise en place de la Knowledge Development Box à 6,25 % sur les revenus liés à la propriété intellectuelle garantissent la légitimité du modèle. Même des géants tech comme Apple ou Facebook y trouvent un équilibre entre croissance et conformité.

Envie de concrétiser ? Apprenez comment devenir entrepreneur en Irlande et optimiser votre structure fiscale. Avec une création possible à distance, un siège social fourni par un prestataire et des processus simplifiés, l’Irlande offre une opportunité rare de croître dans un environnement stable et attractif.

En combinant stabilité politique, intégration européenne et conformité internationale, l’Irlande reste une référence pour les entreprises innovantes. À vous de saisir cette chance !

✅ L’Irlande offre un taux d’IS à 12,5 %, des avantages pour l’innovation (crédit R&D, KDB à 6,25 %) et un environnement sécurisé pour les entrepreneurs internationaux. Avec des règles conformes à l’UE et à l’OCDE, ce modèle reste stable et légitime. Envie de démarrer ? Apprenez à structurer votre projet en Irlande ici ➡️ [lien]

FAQ

Quelle est la fiscalité des entreprises en Irlande ?

En Irlande, le taux d’impôt sur les sociétés (IS) standard est de 12,5 % pour les revenus commerciaux actifs, un atout majeur pour les PME et startups. Cependant, les très grandes multinationales avec un chiffre d’affaires supérieur à 750 M€ paient désormais 15 % depuis la réforme du Pilier II de l’OCDE. Les revenus passifs (dividendes, loyers) sont imposés à 25 %. Par exemple, une société e-commerce réalisant 100 000 € de bénéfices paie 12 500 € d’IS.

Quels impôts paient les entreprises irlandaises ?

Outre l’IS, les entreprises irlandaises s’acquittent de la TVA (23 % standard), des cotisations sociales (environ 10,75 % des salaires) et de taxes foncières. ️ Elles bénéficient toutefois de dispositifs comme le crédit d’impôt R&D (25 % des dépenses éligibles) ou le régime KDB (6,25 % sur les profits liés à la propriété intellectuelle). Une startup tech qui investit 100 000 € en R&D économise ainsi 37 500 € via le cumul du crédit et de la déduction fiscale.

Quels sont les avantages fiscaux de l’Irlande ?

L’Irlande se distingue par un taux d’IS compétitif (12,5 %), un régime KDB à 6,25 % pour les innovations, et un crédit R&D à 25 %. Les dividendes versés à une société mère dans l’UE sont généralement exonérés de retenue à la source. Enfin, les plus-values sur les participations qualifiées sont non imposables, une aubaine pour les holdings. Apple ou Meta illustrent cet attractivité en implantant leurs sièges européens à Dublin.

Pourquoi installer son entreprise en Irlande ?

Avec un environnement pro-business, une main-d’œuvre anglophone et qualifiée (salaire moyen : 38 000 €), l’Irlande est stratégique. Les aides comme le crédit R&D ou le KDB attirent les secteurs tech et pharma. Par exemple, une startup biotech peut réduire ses coûts de R&D de 37,5 % grâce au crédit d’impôt. L’adhésion à l’UE et la stabilité juridique renforcent cet attrait pour les entrepreneurs internationaux.

Pourquoi les entreprises vont-elles en Irlande ?

L’Irlande cumule les atouts : un taux d’IS historique de 12,5 %, des incitations à l’innovation, et une intégration européenne. Des géants comme Google et Facebook y ont implanté leurs sièges régionaux pour optimiser leur fiscalité. Les règles souples pour les holdings et l’absence de retenue à la source sur les dividendes vers l’UE en font un paradis pour les groupes internationaux.

Quel est le pays le plus avantageux fiscalement en Europe ?

L’Irlande est souvent citée pour son taux d’IS de 12,5 %, mais d’autres pays compétitifs existent : Malte (5 % après dividende), Bulgarie (10 %), Estonie (0 % sur les bénéfices réinvestis). Cependant, l’Irlande se démarque par sa stabilité, sa main-d’œuvre anglophone et son accès au marché européen. Pour une PME tech, ce mix offre un équilibre unique entre avantage fiscal et solidité institutionnelle.

Quel est le salaire moyen en Irlande ?

Le salaire annuel moyen tourne autour de 38 000 à 45 000 €, avec des pics dans le tech (jusqu’à 70 000 € pour un développeur senior). Ce niveau est soutenu par la présence de multinationales (Google, Meta) qui dynamisent le marché. Pour un entrepreneur, cela signifie une main-d’œuvre compétitive, idéale pour des activités à haute valeur ajoutée.

Quelles sont les grandes entreprises qui ne paient pas d’impôts en France ?

Cette question est souvent mal interprétée. En Irlande, même les géants comme Apple paient un IS à 12,5 % (ou 15 % si éligibles au Pilier II). Le système irlandais n’est pas un paradis fiscal illégal, mais un régime légitime encadré par l’UE. En France, certaines entreprises optimisent via des leviers locaux, mais l’Irlande reste un modèle de conformité fiscale internationale.

Quelle est la plus grande entreprise irlandaise ?

CRH Plc, géant de la construction (ciment, matériaux), est la plus grande entreprise irlandaise en valeur boursière. ️ D’autres géants comme Accenture ou Ryanair y siègent, mais l’Irlande attire surtout les sièges européens de groupes mondiaux (Apple, Meta). Ce mix montre comment la fiscalité attractrice et l’anglais comme langue dominante facilitent l’implantation de leaders globaux.

De quoi ai-je besoin pour créer une société en Irlande ?

Pour créer une société en Irlande, vous avez besoin de :
– Un ou plusieurs associés (personnes physiques ou morales)
– Une adresse enregistrée en Irlande
– Un directeur résident dans l’Espace économique européen
– Un secrétaire de société (peut être externe)
– Un nom d’entreprise disponible et conforme
– Des statuts (Constitution)
Une fois ces éléments réunis, l’enregistrement se fait en quelques jours auprès du Companies Registration Office (CRO).