Que faire après la faillite de votre entreprise en France ?

Pas le temps de tout lire ? Déclarer la cessation des paiements sous 45 jours évite des sanctions. Le liquidateur vend les actifs et règle les dettes. Des aides comme 60 000 Rebonds ou Second Souffle soutiennent le rebond. La clôture efface les dettes restantes, sauf exceptions (cautions, etc.).

La faillite d’une entreprise en France semble souvent être une impasse, surtout avec la montée des défaillances touchant même les grands groupes . Pourtant, face à cette épreuve, des solutions concrètes existent pour repartir sur des bases solides . Que vous soyez confronté à une cessation des paiements ou à une liquidation judiciaire, comprendre les étapes obligatoires comme le dépôt de bilan en 45 jours ou les démarches fiscales post-faillite devient essentiel. Découvrez comment des entrepreneurs comme vous ont traversé cette épreuve, en protégeant leurs droits ou en rebondissant grâce à des aides spécialisées.

  1. La faillite d’entreprise en France : un contexte économique tendu
  2. Faillite, cessation de paiements, procédures collectives : on fait le point ⚖️
  3. Votre société est en difficulté : les actions immédiates à entreprendre
  4. Zoom sur la liquidation judiciaire : la fin de l’activité ‍⚖️
  5. L’après-faillite : conséquences personnelles et responsabilités du dirigeant
  6. L’échec n’est pas une fin : comment rebondir après une faillite
  7. Les dernières formalités et l’importance d’être bien accompagné ✅
Que faire apres la faillite de votre entreprise en France ?
INFOGRAPHIE : Que faire apres la faillite de votre entreprise en France ?

La faillite d’entreprise en France : un contexte économique tendu

Le climat économique français est marqué par une hausse record des défaillances. Selon l’IFRAP, 69 000 entreprises pourraient être touchées d’ici 2025. La Banque de France alerte sur un pic historique : 68 000 défaillances sur 12 mois en avril 2025, un niveau inédit depuis 1991.

Les grandes structures ne sont plus épargnées : les ETI et grandes entreprises en défaillance ont bondi de 28% en 2025 par rapport à 2024. Même les PME voient leurs difficultés s’aggraver, avec une hausse de 4,5% des faillites.

Les causes ? La fin des aides post-Covid, l’inflation (matières premières +10% en un an), la remontée des taux d’intérêt et le poids des remboursements de PGE affectent les trésoreries.

Pour autant, des procédures légales encadrent la faillite. Service-Public.fr et Infogreffe détaillent les options selon votre situation : procédure collective (en cessation de paiement) ou dissolution volontaire (hors cessation).

Face à ce contexte économique complexe, des aides existent. L’AGS soutient les salariés en cas de salaires impayés, tandis que le service public d’accompagnement des entreprises propose un appui gratuit aux dirigeants. Ce guide vous accompagne dans les démarches clés, des obligations légales aux formalités post-faillite.

Faillite, cessation de paiements, procédures collectives : on fait le point ⚖️

Qu’est-ce que l’état de cessation des paiements ?

Lorsqu’une entreprise ne peut plus honorer ses dettes passif exigible avec ses liquidités disponibles actif disponible, elle entre en état de cessation des paiements.

Concrètement, cela signifie que les factures échues, les salaires à verser ou les impôts ne peuvent être réglés. Cette situation déclenche automatiquement des procédures légales. ⚠️

À noter : ce n’est pas une question de rentabilité globale, mais d’incapacité à payer des dettes immédiates. Par exemple, une entreprise peut être globalement solvable mais en cessation temporaire si ses créances clients ne sont pas immédiatement récupérables.

La définition légale est claire : selon l’article L631-1 du Code de commerce, une entreprise est en cessation de paiement si son passif exigible (dettes immédiates) dépasse son actif disponible (espèces, créances imminentes). Ce constat engage la responsabilité du dirigeant, qui doit déclarer la situation au tribunal de commerce dans les 45 jours.

Les 3 procédures collectives à connaître

Comparatif des procédures collectives en France
ProcédurePour qui ?ObjectifConséquence pour le dirigeant
Procédure de sauvegardeEntreprise en difficulté mais pas encore en cessation de paiementsRéorganiser l’entreprise, sauver l’activité et apurer les dettesLe dirigeant conserve ses pouvoirs, assisté d’un mandataire
Redressement judiciaireEntreprise en cessation de paiements mais redressement possiblePoursuivre l’activité, maintenir l’emploi, établir un plan de redressementLe dirigeant est assisté ou remplacé par un administrateur judiciaire
Liquidation judiciaireEntreprise en cessation de paiements, redressement impossibleVendre les actifs pour rembourser les créanciersLe dirigeant perd tous ses pouvoirs, un liquidateur gère la société


Le choix de la procédure dépend du tribunal de commerce, qui évalue les chances de sauvegarde.

La liquidation judiciaire marque la fin définitive de l’entreprise. Les actifs sont vendus, les salariés licenciés.

À retenir : le non-respect du délai de déclaration de cessation des paiements expose le dirigeant à des sanctions. Une interdiction de gérer allant jusqu’à 15 ans ou une responsabilité pour insuffisance d’actif sont possibles. La vigilance est de mise !

Votre société est en difficulté : les actions immédiates à entreprendre

Face à la faillite, agir rapidement est impératif. Le 45 jours suivant la constatation de l’état de cessation des paiements, le dirigeant doit déclarer cette situation au tribunal compétent.

Un délai oublié peut entraîner une responsabilité personnelle du dirigeant. Imaginez Jean, gérant d’une PME, qui tarde à déposer le dossier : il risque des sanctions allant jusqu’à l’interdiction de gérer une entreprise. ⚖️ En cas de négligence, le tribunal peut même engager une liquidation judiciaire, accélérant la fin de l’activité.

La déclaration de cessation des paiements (dépôt de bilan)

La première étape est la déclaration de cessation des paiements. Celle-ci doit être effectuée dans les 45 jours suivant l’impossibilité de régler les dettes. ⏳

Le dépôt s’effectue au greffe du tribunal de commerce compétent, ou du tribunal judiciaire selon la structure de l’entreprise. Un formulaire spécifique, le Cerfa n°10530, est requis. Ce document doit être accompagné d’un certificat de situation fiscale et sociale, prouvant que l’entreprise n’a pas de dettes envers l’État ou les organismes sociaux.

Pour faciliter cette démarche, des plateformes comme Infogreffe permettent d’évaluer l’état d’endettement. Cet outil est essentiel pour anticiper les démarches. Par exemple, une entreprise de restauration a utilisé cette plateforme pour identifier ses dettes prioritaires avant de déposer un dossier complet au tribunal. ️

Préparer les documents nécessaires

Un dossier complet accélère la procédure. Voici les éléments à fournir :

  • Le formulaire Cerfa n°10530*02 pour la déclaration de cessation des paiements.
  • Les comptes annuels du dernier exercice.
  • Une situation de trésorerie récente (moins d’un mois).
  • L’état chiffré des créances et dettes, incluant les fournisseurs, les prêteurs et les créances sociales.
  • L’inventaire sommaire des biens de l’entreprise, comme les matériels, stocks ou créances clients.
  • Les coordonnées des représentants du CSE, si applicable.

Ce processus, bien que complexe, évite des retards coûteux. Par exemple, Sophie, dirigeante d’une SARL, a évité des pénalités en anticipant la préparation de son dossier grâce à un expert-comptable. En fournissant des documents précis, elle a obtenu un rééchelonnement des dettes dans le cadre d’un redressement judiciaire.

Retarder le dépôt de bilan expose le dirigeant à des risques juridiques. En revanche, une action rapide ouvre la voie à des solutions comme le redressement judiciaire, permettant de sauvegarder l’activité. Le tribunal peut aussi désigner un administrateur, encadrant les décisions du dirigeant tout en préservant l’entreprise. ️

Zoom sur la liquidation judiciaire : la fin de l’activité ‍⚖️

Le rôle central du liquidateur judiciaire

Lorsque le tribunal prononce une liquidation judiciaire, le dirigeant perd immédiatement ses pouvoirs de gestion.

Un liquidateur judiciaire est désigné par le tribunal. C’est un professionnel inscrit sur une liste officielle, titulaire d’un diplôme en droit (Bac+5 minimum).

Ses missions ? Vérifier les dettes, vendre les actifs de l’entreprise, licencier les salariés et redistribuer les fonds aux créanciers. ⚖️

Exemple concret : En 2023, une entreprise de BTP a vu son liquidateur vendre ses engins de chantier pour rembourser partiellement les fournisseurs. ️

Le liquidateur peut aussi engager des actions en justice pour récupérer des créances non réglées, comme des loyers ou factures impayées.

Un autre cas : En 2024, le liquidateur d’un magasin de textile a récupéré 15 % des créances via le recouvrement de dettes clients avant la vente des stocks. ️

Comment les créanciers sont-ils payés ? L’ordre de priorité

L’ordre de paiement des créanciers suit une hiérarchie légale stricte. Voici les étapes clés :

  1. Les salariés « superprivilégiés » : Leur salaire des 60 derniers jours est garanti par l’AGS (Association de Garantie des Salaires).
  2. Les frais de justice : Honoraires du liquidateur, frais de procédure, etc.
  3. Les créanciers privilégiés : Impôts (URSSAF, Trésor Public) et garanties spécifiques (hypothèque, nantissement). ️
  4. Les créanciers chirographaires : Fournisseurs, banques sans garantie. Ils ne sont payés qu’en dernier recours, si des fonds restent disponibles.

En pratique, 70 % des liquidations aboutissent à des paiements partiels, selon une étude Infogreffe 2024.

Exemple : Lors de la liquidation d’une chaîne de magasins de sport en 2024, les salariés ont été indemnisés via l’AGS, les impôts prioritaires réglés à 100 %, mais les fournisseurs n’ont récupéré que 30 % de leurs créances.

La clôture de la liquidation

Deux scénarios possibles après la vente des actifs :

  • Clôture pour extinction du passif : Toutes les dettes sont remboursées. Très rare (5 % des cas).
  • Clôture pour insuffisance d’actif : L’entreprise disparaît, les dettes non payées sont effacées. Situation la plus fréquente.

Pour les entrepreneurs individuels, le site Service-Public.fr explique les règles spécifiques (artisans, libéraux, commerçants).

Attention : En cas de faute grave (ex. : détournement de fonds), le tribunal peut condamner le dirigeant à rembourser les dettes sur son patrimoine personnel. ⚠️

Exemple : En 2023, un patron de start-up a été condamné à verser 120 000 € personnellement après avoir mélangé fonds personnels et société.

L’après-faillite : conséquences personnelles et responsabilités du dirigeant

Votre responsabilité financière peut-elle être engagée ?

Dans les sociétés de capitaux comme les SARL, SAS ou SA, votre patrimoine personnel est protégé en principe. ️ Cependant, des exceptions existent, surtout en cas de faute de gestion.

Par exemple, si vous ne déclarez pas la cessation de paiement à temps ou continuez l’activité en sachant qu’elle est déficitaire, le tribunal peut prononcer une action en comblement de passif. Cela signifie que vous devrez couvrir une partie des dettes à titre personnel.

Autre cas : la caution personnelle. Si vous avez signé un prêt en garantie personnelle, vous serez redevable du remboursement, même après la faillite de l’entreprise.

Le risque d’interdiction de gérer

L’interdiction de gérer est une sanction qui empêche un dirigeant de diriger une entreprise pendant une période déterminée. ⛔ Elle n’est pas automatique après une faillite et n’est prononcée qu’en cas de fautes graves, comme le détournement d’actifs ou la falsification de la comptabilité.

Cette interdiction peut durer jusqu’à 15 ans et est inscrite au Fichier National des Interdits de Gérer (FNIG). Pour autant, elle peut être levée anticipativement si vous démontrez une gestion responsable et corrigez vos erreurs passées.

En cas de non-respect, des sanctions pénales (jusqu’à 2 ans d’emprisonnement) et 30 000 € d’amende sont possibles. Les actes de gestion effectués malgré l’interdiction peuvent aussi être annulés. ⚖️

Cet article ne constitue pas un conseil juridique. Pour des précisions, consultez un professionnel ou visitez Service-Public.fr ou Infogreffe.

L’échec n’est pas une fin : comment rebondir après une faillite

Apprendre de ses erreurs pour mieux repartir

Une faillite recèle des enseignements . Faites un bilan honnête : trésorerie, marché ou gestion, quels facteurs ont conduit à cette situation ?

Exemple : Un restaurateur lyonnais a relancé une activité de traiteur après un coaching chez 60 000 Rebonds, en diversifiant sa clientèle pour réduire les risques.

Pour éviter les erreurs, utilisez la matrice SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Cet exercice structure votre réflexion sur l’activité.

Peut-on créer une nouvelle entreprise ?

Oui ⚡️, sauf si une interdiction de gérer a été prononcée. Cette sanction, inscrite au Fichier National des Interdits de Gérer (FNIG), peut durer jusqu’à 15 ans en cas de faute grave.

Sophie, ex-dirigeante d’une agence web liquidée, a lancé une société en Irlande de conseil en marketing digital grâce à un accompagnement personnalisé. Créer une société en Irlande est souvent une très bonne  solution.

Pour créer une nouvelle société, consultez ce guide détaillé. Attention : en liquidation, évitez de récupérer trop vite les clients de l’ancienne structure.

Les aides pour les entrepreneurs en difficulté

Dispositifs pour vous épauler :

  • 60 000 Rebonds : Accompagne gratuitement 1 300 dirigeants/an avec un double suivi (coach + mentor). Taux de réussite de 94 %.
  • Second Souffle : Offre un parrainage personnalisé, sans sélection. Adapté aux TPE/PME ou micro-entrepreneurs.

Le service public d’accompagnement (via Service-Public.fr) propose des conseils gratuits sur les procédures amiables ou judiciaires. Pour le soutien psychologique, l’APESA propose des séances individuelles.

⚠️ Ces conseils ne remplacent pas un avis juridique. Consultez un professionnel pour vérifier votre situation fiscale et sociale.

Les dernières formalités et l’importance d’être bien accompagné ✅

Les dernières déclarations fiscales et sociales à ne pas oublier

Après la faillite, vous devez :

  • Déclarer les résultats dans les 60 jours (régime réel) via l’espace pro ou le formulaire 2042-C PRO (micro-entreprise).
  • Déposer la TVA : CA3 sous 30 jours (régime normal) ou CA12 sous 60 jours.
  • Souscrire la Taxe sur les Salaires (2502-SD) sous 60 jours, au plus tard le 15 janvier suivant.
  • Déclarer CVAE (1330-SD-CVAE/1329-DEF) et CFE, avec proratisation possible.
  • Remplir une DSN pour le dernier mois et une DADS ou TD-bilatéral.

Le délai de 60 jours débute après la publication de l’annonce légale ou l’arrêt de l’activité.

Un dernier conseil important

Cet article ne remplace pas un avis juridique ou financier personnalisé. En procédure collective (redressement, liquidation), un avocat spécialisé ou un expert-comptable vous guide pour respecter les obligations et éviter les risques.

Pour plus d’aide, consultez Service-Public.fr ou Infogreffe.

Gérer une faillite entreprise France exige des démarches claires, mais les procédures collectives guident vers une solution. ⚖️ Un avocat spécialisé ou expert-comptable reste indispensable. Malgré l’épreuve, un rebond est possible : des entrepreneurs ont transformé cet échec en nouvelles opportunités. Restez persévérant, informez-vous et construisez votre avenir professionnel. ✅

FAQ

Quels sont les taux de faillite des entreprises en France ?

En France, les taux de faillite des entreprises ont connu une augmentation notable. Selon l’IFRAP, un record de défaillances d’entreprises est attendu en 2025. En 2024, plus de grandes entreprises sont touchées, ce qui marque un changement par rapport aux années précédentes où les très petites entreprises (TPE) étaient principalement concernées. Cette tendance s’explique par des facteurs comme la fin des aides post-covid, l’inflation et la hausse des coûts de production. Par exemple, des secteurs comme la construction et le commerce de détail ont vu plusieurs entreprises de taille moyenne rencontrer des difficultés majeures.

Pourquoi observe-t-on autant de faillites en France actuellement ?

Plusieurs raisons expliquent cette augmentation des faillites en France. Le contexte économique post-pandémique a laissé des traces avec la fin des aides financières. L’inflation des dernières années a fortement impacté les coûts d’exploitation, notamment l’énergie et les matières premières. Les difficultés de trésorerie s’aggravent pour les entreprises qui n’ont pas pu ajuster leurs prix à temps. De plus, les contraintes réglementaires et les défis liés à la transition écologique pèsent sur certains secteurs. Par exemple, des PME du bâtiment ont dû faire face à des coûts accrus pour respecter les nouvelles normes environnementales, ce qui a fragilisé certaines structures.

Qui paie les dettes quand une entreprise fait faillite ?

Quand une entreprise fait faillite, le règlement des dettes suit un ordre de priorité strict. Les salariés sont prioritaires avec leurs salaires et indemnités, souvent couverts par l’AGS (Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés). Viennent ensuite les frais de justice et honoraires du liquidateur. Les créanciers privilégiés comme l’État pour les impôts et l’URSSAF pour les charges sociales sont payés ensuite. Enfin, les créanciers chirographaires (fournisseurs, banques sans garantie) sont remboursés s’il reste des fonds. Si les actifs vendus ne suffisent pas, ces derniers ne reçoivent qu’une partie de leurs créances ou rien du tout.

Combien d’entreprises françaises ont fait faillite en 2024 ?

Selon les tendances observées et les prévisions, 2024 marque un pic dans le nombre de faillites d’entreprises en France. Bien que les chiffres exacts varient selon les sources, le phénomène s’accentue avec un impact notable sur les PME. Des secteurs comme la restauration, le commerce de détail et l’artisanat font face à des vagues de fermetures. L’IFRAP anticipe un record de défaillances pour 2025, ce qui suggère que 2024 représente une étape importante dans cette évolution. Par exemple, certaines régions touristiques ont vu des dizaines de restaurants fermés, victimes de la baisse de fréquentation et des coûts croissants.

Pourquoi beaucoup d’entreprises ferment-elles après 3 ans d’existence ?

Le fait que beaucoup d’entreprises ferment après 3 ans s’explique par plusieurs facteurs. Les deux premières années sont souvent couvertes par les financements initiaux, mais vers la troisième année, les comptes réels apparaissent. Manque de trésorerie, modèle économique mal calibré ou concurrence accrue. Un exemple typique est celui d’un artisan qui investit dans un local commercial, mais qui doit faire face à des loyers élevés et une clientèle insuffisante. De plus, la phase de développement peut être trop rapide, sans fondations solides, ce qui entraîne une déstabilisation au bout de quelques années.

Qui est remboursé en priorité en cas de faillite d’une entreprise ?

En cas de faillite d’une entreprise, l’ordre de priorité pour le remboursement est clair. Les salariés sont les premiers concernés, notamment pour les salaires impayés, grâce au soutien de l’AGS. Ensuite viennent les frais de justice et les honoraires du liquidateur. Les créanciers « privilégiés » comme l’État (impôts) et l’URSSAF (charges sociales) sont payés ensuite. Enfin, les créanciers « chirographaires » (fournisseurs, banques non garanties) sont remboursés s’il reste des fonds après les deux premiers rangs. Ce classement assure une répartition équitable des actifs vendus lors de la liquidation judiciaire.

Quelles sont les grandes entreprises françaises en difficulté récentes ?

Récemment, grandes entreprises françaises ont traversé des difficultés. L’industrie du bâtiment a connu des turbulences avec des acteurs majeurs comme Eiffage et Vinci, touchés par la baisse d’activité et les coûts énergétiques. Dans le retail, la Fnac Darty a fait face à des défis avec la concurrence d’Amazon et l’évolution des habitudes d’achat. Le secteur de la logistique a également été secoué avec des acteurs comme Geodis et Chronopost qui ont dû s’adapter à un marché en mutation. Ces cas montrent que même les grands groupes ne sont pas à l’abri de la crise économique actuelle.

Où trouver les informations sur les faillites d’entreprises en France ?

Pour consulter les faillites d’entreprises en France, plusieurs sources sont disponibles. Le site Infogreffe.fr est une plateforme officielle qui recense les annonces légales, incluant les procédures collectives. Les journaux d’annonces légales comme Journal Officiel ou L’Écho des Entreprises publient aussi ces informations. Les rapports de la Banque de France et de l’INSEE donnent une vue d’ensemble sur les tendances du marché. Enfin, des sites spécialisés comme Societe.com ou Avis-de-recherche.fr recensent les mises en redressement ou liquidation. Ces outils facilitent le suivi du marché et l’analyse sectorielle.

Quel est l’état réel des entreprises en France ?

L’état des entreprises en France aujourd’hui montre un paysage contrasté. Le secteur artisanal et les TPE résistent grâce à la proximité et aux services essentiels. En revanche, le commerce de détail et la restauration souffrent de la baisse du pouvoir d’achat et des loyers élevés. Les PME industrielles font face à la concurrence internationale et aux coûts énergétiques. Selon Le Figaro, les grandes entreprises sont de plus en plus touchées, ce qui traduit une crise économique profonde. Malgré tout, des initiatives émergent avec la transition écologique et le développement des énergies renouvelables qui créent de nouveaux marchés.